Voici la petite histoire d’une demande d’un permis restreint pour son travail… Il s’agit de la suite d’une histoire de contravention pour grand excès de vitesse (GEV) mais le commentaire est suffisamment intéressant pour en faire un article à lui seul… Suite à la perte de son permis de conduire, la demoiselle a entrepris les démarches pour obtenir un permis restreint pour son travail…
Beaucoup d’information à se souvenir si une telle situation se présente…
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Bonjour!
Voici la suite de l’histoire.
Ma fille n’a pas voulu contester sa contravention, choix que j’ai respecté bien que ce n’aurait pas été le mien. Mais la suite des événements l’a un peu fait regretter sa décision…
On a donc payé l’amende… ce qui équivaut à reconnaître sa culpabilité. Donc, le dossier à la SAAQ est actualisé: 10 points d’inaptitude soustraits des ses « 4 » de son permis probatoire = suspension du permis pour 3 mois 🙁
Ça tombe mal quand on suit un cours d’été le soir, que le chum déménage à 15km et, surtout, que l’on commence une job d’été qui nécessite une automobile (plus ou moins; ce n’est pas une job de taxi, mais comprenons que papa et maman ne sont pas enchantés de faire les aller retour chaque jour matin et soir…). Alors, elle se rend à la SAAQ pour obtenir des explications, être sûr qu’elle comprend bien la lettre « recommandée » officielle, et vérifier qu’il n’y a pas d’erreur. Rappelons qu’au moment de la contravention, son permis avait été suspendue pour 2 semaines et que la charmante policière avait refusé des explications: tu liras les papiers lui avait-elle dit…Bref tout est correct malheureusement. La première suspension est dite »administrative » et est à la discrétion de la police. La seconde dépend directement du code de la sécurité routière et est une application de la loi.
Direction le palais de justice de Québec pour faire une demande d’un permis restreint pour son travail. On remplie le formulaire, une préposée vérifie que tout est conforme, on paye 50$, on a un rendez-vous avec le juge dans 2 semaines. On se prépare un peu: nous avons une preuve de son travail, plusieurs bons (et vrais) arguments qui démontrent la nécessité de conduire un véhicule, je lui dis ne pas s’habiller comme lorsqu’elle va danser… et de « farmer sa yeulle » même si le juge dit quelque chose qui lui déplait ;-)Le matin du jour J arrive. Ah, tient donc, il y a plusieurs autres personnes pour le même genre de dossier. Elle rencontre la greffière qui lui explique la procédure et la fait prêter serment, puis le juge… Le permis est accordé: le juge lui demande pour quelle heure à quelle heure et quelle date à quelle date; il émet une ordonnance pour que la SAAQ lui donne son permis restreint. Et sortant de la salle d’audience, on s’aperçoit – une chance -que le juge s’est trompé à propos d’une date. On retourne voir la greffière,on retourne voir le juge… Enfin, on traverse « l’autre bord »… (il y a un bureau de la SAAQ juste en face)… «Désolé, ce bureau-ci n’émet pas ce genre de permis; vous devez aller à celui de Lévis…» c’est trop con non? A la SAAQ de Lévis, on lui mentionne que le juge n’a pas à écrire de dates puisque ce genre de permis est émis systématiquement pour une période de 3mois…
En conclusion, l’expérience fût profitable à plusieurs, familles et amis surtout… Dans l’ensemble, malgré quelques petits accrocs, on doit dire que toutes les personnes rencontrées à la SAAQ et au palais de justice ont été très courtoises et très professionnelles. On s’attendait, disons, à un climat un peu plus froid. Tout s’est déroulé rondement comme une machine bien huilée. Le prix du stationnement est une vraie cros… mais c’est une autre histoire! La greffière fût particulièrement aidante et sympathique. Le juge aussi qui a pris le temps de répondre aux questions de ma fille (Ex.question: puis-je conduire pour aller assister à une conférence? Réponse:vous avez le droit tant que ça concerne votre travail) et qui a volontairement étiré les heures du permis pour donner un peu de latitude, juste au cas où…
Après avoir jasé avec des amis policiers, c’est clair que la policière qui a donné la contravention fût vraiment très chi….. Désolé, mais c’est le bon terme je crois. Beaucoup d’argent et beaucoup de temps perdus tout de même.
Enfin, pour quelqu’un qui se dirait « ouin, cool, c’est facile d’avoir ce permis », je peux vous confirmer que ce ne sont pas tous les demandeurs, ce matin-là, qui sont ressortis avec le sourire (en particulier un grand ado trop/très cool qui avait dû troquer sa calotte pour un veston/cravate héhé…).
Au plaisir de ne pas vous écrire à nouveau, mais au plaisir de visiter votre site web.