À l’heure où le prix du pétrole ne cesse d’augmenter, et ce n’est certe pas fini. À l’heure où notre propre entreprise d’électricité nous appartenant, Hydro-Québec, ne cesse d’augmenter ses tarifs. L’heure appelle au changement. L’heure appelle au renouveau.
On fonde beaucoup d’espoir sur l’énergie solaire et sur l’énergie éolienne. Mais ces technologies ne parviennent pas à faire leur essor. Plusieurs embûches ralentissent leur déploiement. Il y a toujours du monde qui sont atteint du syndrome : pas dans ma cour.
C’est sans compter les coûts effarants qui ne s’abaissent pas assez vite. C’est de la haute technologie, mais ce n’est pas de l’électronique à grand marché.
Tout le monde dit que ça pollue les autos… Tout le monde dit que cela serait bien mieux d’avoir des voitures électriques. Mais personne ne veut en payer le prix. D’ailleur, on les aime nos bagnoles performantes qui fonctionnent au pétrole !
Une nouvelle source d’espoir est née ! En effet, des chercheurs ont mis au point un processus permettant la culture et l’extraction d’huile à partir d’algues ! L’entreprise Valcent Product, de Vancouver, en partenariat avec Green Solutions, ont mis en place un « laboratoire d’essai » de plus de 4000 pieds carrés à El Paso au Texas. On parle d’algue Vertigro.
Le procédé se base sur la culture à la verticale des algues à l’aide d’un ensemble très élaboré de contenants minces et transparent et tous reliés ensemble, en cascade. Ainsi, il est possible de faire circuler la « même » haut au travers tout le réseau pour nourrir les algues qui se reproduisent à l’intérieur. L’eau est garnie de dioxide de carbonne et de nutriments.
Les algues, fortement exposées à la lumière artificielle, se multiplie à grande vitesse. Vice la photosynthèse. D’ailleurs, les algues sont les plantes qui se reproduisent à la plus grande vitesse sur la terre. La problématique, c’est que, jusqu’ici, les méthodes traditionnelles de culture des algues étaient à l’horizontale. Ce qui prenait beaucoup trop de place pour en imaginer la culture à grande échelle.
Une fois que les algues ont atteint leur niveau de maturité optimal dans leur contenants, le liquide algueux est dirigé dans une centrifugeuse qui va extraire le maximum d’eau. Cette eau sera recyclée et retournera dans le système de production d’algues.
Par la suite, à l’aide de CO2 chauffé sous pression, l’huile d’algues est extraite des résidus solides d’algues. L’huile d’algues est ensuite transportée dans une rafinerie afin de la convertir en biodiesel. Le coût de production d’huile d’algues est ridiculement bas comparé au prix de production de carburant à partir de mais.
Un des avantages non négligeable de cette méthode de production de carburant à partir d’algues est la réutilisation de l’eau qui n’est pas gaspillée. N’oublions pas que l’eau coûte très cher aux producteurs agricoles. Ainsi, avec un minimum d’eau, cette méthode de production de carburant pourrait facilement être mise en place en divers endroits : dans des déserts, dans des pays en développement, et pourquoi pas sur la lune ?
Le tableau ci-dessous est révélateur !
Tableau : Adaptation de Report on business, novembre 2007
Références : http://www.valcent.net/s/Ecotech.asp?ReportID=182039